Oi-Generation
Oi! Generation
Dimanche 8 août 2010 à 23:25
La Brigada Flores Magon est née il y a dix ans, de la rencontre plus que probable entre différents individus issus de la scène alternative des 80’s et de jeunes anarchopunks parisiens. Groupe de punk rock militant, radicalement antifasciste et refusant tout compromis, la Brigada a très vite enchaîné de multiples concerts de soutien et autres fiestas punk solidaires dans tous les endroits où il est possible de brancher un ampli ! De Paris à Bordeaux, en passant par Rennes, Limoges, Berlin, Montréal, Genève, Milan, Rome, Barcelone, Prague, et même Santiago de Chile, ce sont près de 500 concerts que les Brigadistes ont désormais à leur actif, souvent aux côtés des groupes les plus dynamiques et les plus légendaires de la scène street punk : Angelic Upstarts, Red London, Los Fastidios, Stage Bottles, Opcio-k-95, Klasse Kriminale, Banda Bassotti, Jeunesse Apatride, Conflict, Oppressed, Inner Terrestrials, etc.
POURQUOI BRIGADA FLORES MAGON ?
Dimanche 8 août 2010 à 23:30
Repris du mot d'ordre zapatiste les origines du groupe Ya Basta ! remontent à 1993. La formation minimaliste -chant, guitare, basse et boite à rythmes- s'appelle Chiapas et laisse échapper des compos "rock alternatif".
Les textes sont marqués par le contexte politique mexicain.
Très vite, le groupe s'enrichit d'un batteur et d'un trompettiste. Les nouveaux morceaux sont alors influencés par des groupes comme ND,Dileurs et les Neurones en Folie. C'est aussi l'époque des premiers concerts dans les squatts. En 1995 changement de nom et d'orientation musicale. Le punk rock du début évolue vers le un style plus "ska-punk". Sorti en janvier 2002, le premier album autoproduit "Lucha y Fiesta" est un mélange de rock,ska Two Tones et ska jamaïcain.
Les textes s'éloignent du mouvement zapatiste et mettent à jour l'engagement libertaire du groupe. Cette conscience politique conduira le groupe à jouer lors de l'occupation de la fac Tolbiac en 1995, à jouer aux 10 ans de REFLEX et en soutien à la CNT.
Divers changements de line up à partir de 1998 avec l'arrivée d'un trombone et d'un sax qui permet au groupe d'évoluer vers un style beaucoup plus ska.
L'enregistrement d'un split EP avec Action Directe en 1999 élargit l'audience du groupe au-delà de la Région Parisienne et participe à quelques compilations.
Plus que jamais, Ya Basta ! poursuit et réaffirme son engagement à travers une série de concerts de soutiens pour les FTP, Scalp, Rash et CNT.
Aujourd'hui la formation revendique son style musical : le Rock'n Ska militant.
Mardi 10 août 2010 à 22:51
Chapitre premier Décembre 1999, fin d'année, fin de millénaire. Certains même annonçaient la fin du monde.
Chapitre second Janvier 2000, début d'année, début de millénaire. Bref, début de pas grand-chose, continuité de tout, fin de rien. Et surtout pas de fin du monde, il a fallu faire avec.
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Mercredi 11 août 2010 à 0:05
L'infanterie sauvage était un groupe oi! punk de la banlieue sud de Paris, originaire de Mennecy (91), formé entre 1981 et 1984.
Geno : (Chant) A là mort de l'Infanterie, il a tenu la guitare dans Colditz (avec Eric des Garçons Bouchers), puis il est devenu chanteur de Totenkopf (ancêtre de Légion 88).
Arnaud : (Basse) Il a formé Kromozom 4 avec plusieurs anciens de R.A.S. (Gaz et Taki), puis Maudits Systèmes.
Félus : (Batterie) Il a joué dans un groupe de punk appelé Robert Et Les Sécateurs (avec des anciens de Kremlin Kontingent et de Des Éléphants Mauves).
Mourad : (guitare) Aucune information.
Le 45 tours et tous les morceaux enregistrés témoignent d'une qualité musicale et d'une originalité rares à l'époque, et encore aujourd'hui. R.A.S était le seul groupe à faire concurrence à l'Infanterie Sauvage dans le domaine de la Oï ! Cette concurrence bon enfant donnera lieu à un album devenu maintenant mythique : A la Mémoire (avec comme titre entre autres 84).
Pour les rumeurs et tout autres hypothèses non fondée sur le groupe : L'Infanterie Sauvage était bel et bien un groupe Apolitique. Bien que le chanteur est eu des propos se rapprochant de ceux de l'extrême-droite et du nationalisme et qui déviera nettement dans ce mouvement, le groupe resta Apolitique. Ce sont ses même discours du chanteur qui créa la mort du groupe.
Mercredi 11 août 2010 à 0:10
Komintern Sect est un groupe de Punk/Oi! orléanais qui a sévi entre les années 1980 et 1986.
* Ils chantent d'abord des textes festifs exprimant une camaraderie grégaire, dont les titres sont très explicites : "Unis par le vin", "Toujours le premier" ou "Plus fort que tout".
* Ils se défoulent également sur des textes plus humoristiques comme "Maurice" ou "23 minutes en enfer".
* Enfin, ils ont des textes plus politiques, mais pas spécialement datés et surtout pas relatifs aux années 80, comme "Barcelone 1936" ou "Guérilla Urbaine".
* Si au premier abord les paroles de "France" ou "Barcelone 1936", qui évoque la guerre d'Espagne du point de vue franquiste, pourraient faire penser à un discours d'extrême droite, d'autres comme "Carte du Parti" sont clairement antifascistes. Le groupe joue la carte de la provocation, ce qui est assez courant au début des années 80 dans la droite ligne des Sex Pistols, comme avec la chanson "Sonia". Enfin, le milieu punk dans lequel évolue le groupe ne peut pas être soupçonné de sympathie pour l'extrême droite.
La scansion de ces textes se fait sur un mode braillard digne des meilleurs groupes skinheads, mais sur une coloration rouge très marquée. La particularité de ce groupe réside surtout dans l'extrême audibilité des textes. Le style est très punk rock primitif avec des rifs dépouillés, l'intro plus élaborée de "Barcelone 1936" étant assez entraînante.