Oi-Generation

Oi! Generation

Mardi 10 août 2010 à 22:47

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Mardi 10 août 2010 à 22:51

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Chapitre premier
GÉNÈSE

Décembre 1999, fin d'année, fin de millénaire. Certains même annonçaient la fin du monde.
Et c'est aussi là, un peu plus au Sud, qu'un petit agité, émigré français de la ville lumière fraîchement débarqué en pays d'Oc, rencontra une bande de jeunes autochtones à la coiffure à l'irréprochabilité proportionnellement inverse à celle de leur moralité. Le Tintinmar avait laissé à la capitale ses bruyants camarades d'un groupe que l'on qualifiera de Punk puisque ça ne ressemblait à rien d'autre, si ce n'est à rien. Mais il avait emporté avec lui ses baguettes de bois, toujours prêtes à cogner. Alors à la peau de ses tambours de guerre s'allia l'acier, celui des quatres cordes de Niko, celui des poumons d'Abigail et d'Akli. Ne manquait à leur horde qu'une six-coups overdrivée, ce sera celle d'un nostalgique de ses tendres années électriques labellisées 80, soldat perdu correspondant local d'une brigade rojinegra parisienne. Le deal final entre ces jeunes gens et le gens un peu moins jeune se fera attablé au premier étage d'un restaurant de nourriture rapide, sans doute entraînés là par l'ingrate hérédité yankee de Abigail. Le recrutement du Bolchoï se clôtura donc par la signature du Nono, pour qui ce fut une bonne occasion de passer à autre chose que des journées assassinées à enrichir les producteurs de Gaillac perlé tout en reluquant de son balcon les jolies palestiniennes des barres d'Empalot.
Ce sera en janvier, dans un obscur studio souterrain, que se tramera le premier acte du complot de l'anti-France musicale.
En attendant, quelques uns iront goûter l'ivresse de la Belle Lutèce et de ses petites soeurs, se foutant royalement du flacon, d'autres prendront la poudre d'escampette option K-95 à Barcelone. L'apocalypse Do It Yourself.
Mais puisque certains annonçaient la fin du monde...

 

Chapitre second
CHAOS

Janvier 2000, début d'année, début de millénaire. Bref, début de pas grand-chose, continuité de tout, fin de rien. Et surtout pas de fin du monde, il a fallu faire avec.
Pas de fin du monde, mais ça n'empêcha pas nos cinq délinquants juvéniles et/ou séniles de se terrer, et pour longtemps, sous les rues de la ville, dans les dédales souterrains de bruyants studios de répétition.
Entre les quatres murs moquettés de bleu et constellés de pépites nasales, le groupe est à sa place et chacun est à son poste : Abi et Akli aux micros, Tintinmar aux tambours, Niko à la basse, Nono le Hool's à la guitare, la bière au goulot. Pour leur premier tapage vespéral ensemble, ils ont choisi du grand classique, un "My Way" skinhead, un "Louie Louie" sans cheveux : "Chaos" des 4-Skins, le texte translated en french by the Nono le Hool's. Les 3 heures d'occupation monnayée trépassent autour de la chanson des Prépuces. "Chaos" est le titre, "Chaos" est son interprétation. "Chaos" certes, mais pas "No Future". La machine est lancée, un downbound train sans chauffeur, et il semble bien dèjà que rien ne pourra l'arrêter. C'est l'histoire qui est en marche, la raïa ne pourra que rechausser les docs pour les semaines suivantes, et personne ne manquera car personne ne peut manquer. Personne ou presque : pour éviter que leurs voisins de studio n'accusent le Oi! band d'égorger d'innocents félidés durant les répétitions, Akli ne poursuivra pas l'expérience de chanteur, préférant dès lors jouer au poste de supporter d'abord à absynthe, ensuite à absence. Entre deux maux, on choisit le moindre : le gars Nono prendra, définitivement et par surprise, le "chant" masculin - de quoi utiliser sa salive à des activités autres que celle de tenter de rentrer dans le Panthéon des blagues Carambar. Mais ça sera aussi drôle…


A venir TRES prochainement (si ! si !) :
le chapitre troisième

UNDERGROUND

Extrait de leur site officiel : www.bolchoi.propagande.org

Mardi 10 août 2010 à 22:59

 Interview du groupe catalan.

Barricata - Salut camarades, vous pouvez nous présenter le groupe ?
Opcio k-95 - Le groupe s'est formé à la fin de 1995. La formation actuelle, c'est Daniel à la basse, Raul à la batterie, Carles au chant, Marc et Lluis aux guitares. Nos influences sont diverses, principalement de la Oi!, mais aussi du ska, du rocksteady, du punk, du hardcore, de la soul... En 1997, nous avons sorti notre premier album Cap Oportunitat chez Propaganda; en 1999, le split 45T International Socialism, avec nos amis de la Brigada Flores Magon ; sinon, nous apparaissons dans les compils Sea, Sun and Socialism et Arbucies 99 avec des groupes comme Dr Calypso, Kop, etc. On aura aussi des titres sur deux compils antifas, une canadienne, et l'autre allemande. En mars est prévue la sortie la sortie de notre deuxième album Mai Morirem toujours chez Propaganda. Il y aura un tirage vinyl chez Mad Butcher.

B - D'où vient votre nom ? Et comment vous vous définissez musicalement et politiquement ?
Ok95 - Notre nom est en fait un jeu de mot. En catalan, notre langue, Opcio signifie "option". Le "K" vient de "Kalashnikov", et 95, c'est l'année où le groupe s'est formé. On pense qu'une des options qui s'offre au peuple est d'être réellement le protagoniste de l'histoire, donc d'un nouveau système social. Musicalement, on fait de la Oi!, et nous voulons lui rester fidèles. Politiquement, chaque membre a ses idées, mais collectivement, on est un groupe d'extrême gauche impliqué dans la lutte pour la liberté de la Catalogne. Chacun lutte sur un front, le notre, c'est la musique.

B - Est-ce que vous pouvez nous faire un historique du mouvement redskin dans l'Etat espagnol, et surtout en Catalogne ?
Ok95 - Ici, les premiers skins sont apparus au début des années 1980. En Catalogne ou en Euskadi, les relations entre skins et organisations d'extrême gauche indépendantistes se sont créées naturellement, c'est donc là que le mouvement redskin s'est d'abord développé. Avec le temps, l'apolitisme s'est développé comme un peu partout en Europe. A Barcelone, il y a des groupes skins se revendiquant apolitiques, mais antiracistes. Dans les années 1990 se crée le RASH, les skins les plus militants rentrent dans cette organisation combative et plus en accord avec leurs origines ouvrières. Dans l'Etat espagnol, il y a plusieurs sections du RASH, mais la coordination est un peu faible. Leur fonctionnement est plutôt autonome.

B - Avec les fafs, ça se passe comment sur Barcelone ?
Ok95 - Barcelone a une forte tradition antifasciste et révolutionnaire depuis toujours. C'est pour cela que c'est un endroit clé aux yeux de l'extrême-droite qui cherche à défendre l'unité de la "patrie". En cherchant à prendre cette ville, ils cherchent à assassiner un puissant symbole ouvrier. Il y a plusieurs groupes de boneheads dans la ville et sa banlieue. L'Estat Catala est une organisation historique indépendantiste dans laquelle, à la fin des années 80, se sont infiltrés des skinheads revendiquant une Catalogne blanche et catalane...Mais ça reste un groupuscule ridicule, voire inexistant. A vrai dire, il y a peu de bagarres, contrairement à il y a quelques années. Le problème c'est que les bones ont la police de leur coté. Cette année, par exemple, il y a eu de graves incidents dans une grande contre- manifestation antifasciste à Barcelone. 17 jeunes ont été arrêtés. Les gens commencent en avoir marre de l'impunité avec laquelle agissent les fascistes , et de la passivité policière face à ces faits. Sinon, avec les apolitiques, il y a de tout, même si on a du mal à comprendre qu'on puisse se revendiquer apolitique en Catalogne ou en Euskadi. Nous, on respecte toutes les attitudes tant qu'elles se définissent contre le fascisme et le racisme.

B - Quel club supportez vous ? Le Barça ou l'Espanyol ?
Ok95 - Sempre Barça !!!!!! Nous sommes tous des supporters du Barça, d'ailleurs dans notre nouvel album, nous avons une chanson qui lui est dédicacé. Ici, parler du Barça, c'est quelque chose de particulier. Il a derrière lui tout un peuple, il est bien plus qu'un club de foot. Les supporters se partagent entre les deux équipes de Barcelone: le grand et puissant Barça, avec dans la tribune nord les fascistes de Boixos Nois, et dans la tribune sud, les supporters antifascistes appartenant à divers kops. Et l'Espanyol, avec les fascistes notoires des Brigadas Blanquiazules.

B - Parlons de l'indépendance. Vous la voyez comment ? Qu'est-ce qui est le plus important pour vous ? Une Révolution ou l'indépendance sans transformation sociale ? On suppose que vous avez plus de points communs avec un prolétaire andalou qu'avec un exploiteur catalan... Vous n'avez pas peur que l'internationalisme révolutionnaire soit occulté par votre notion de patrie ?
Ok95 - Pour nous, Indépendance signifie Liberté, et seulement cela ! Pouvoir décider de notre avenir, ne pas faire partie de l'Etat espagnol qui nous a soumis par les armes il y a plus de 200 ans. L'Etat espagnol est un Etat artificiel. Quant au thème révolutionnaire, l'idéal serait évidemment un changement total, une indépendance accompagnée d'un changement d'organisation qui en finirait avec les inégalités et les injustices sociales. A vrai dire, on pense qu'en Catalogne, il y a beaucoup de gens qui voient l'indépendance comme un changement de système politique, mais il y en a d'autres qui veulent cette même indépendance sans changement radical. Malheureusement, nous pensons que pour arriver à un véritable travail avec le prolétariat andalou (pour reprendre votre exemple) il manque à l'ensemble du peuple une bonne dose d'éducation tant culturelle que politique. Ici en Catalogne, contrairement à la France, le drapeau catalan est le drapeau du peuple, l'extrême droite à déjà son drapeau : le drapeau espagnol...

B - Parlez nous de la PUA (Plataforma Unita Accio)...
Ok95 - La PUA est une organisation politique indépendantiste d'extrême gauche. Elle est née afin de regrouper les forces indépendantistes.

B - Quels sont vos projets pour cette nouvelle année ?
Ok95 - Sortir notre nouveau disque, tourner dans tout l'Etat espagnol, en Italie et en Allemagne. Nous allons aussi sortir un nouveau split avec nos potes des Pilseners.

B - Quelque chose à ajouter ?
Ok95 - Merci pour l'interview et pour l'intérêt que vous portez à notre groupe. Un salut à tous les skinheads et skingirls, et à la Brigada Flores Magon. Vous pouvez visiter notre site (
www.listen.to/opciok95), ou nous écrire (opciok95@geocities.com). Salut antifasciste et redskin de Barcelone.


Interview issu de Barricata.

Mardi 10 août 2010 à 23:18

 
Skinhead Attitude - Arte - 1/5 Larabe-Strait
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Mardi 10 août 2010 à 23:37

 

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