Oi-Generation

Oi! Generation

Dimanche 8 août 2010 à 23:25

 

Aujourd’hui fort de dix ans d’activité, BRIGADA FLORES MAGON, avec ses 4 albums et ses quelque 500 concerts de par le monde, est l’un des groupes de street punk français les plus actifs de sa génération. Alternatif, radical et militant pour ceux qui le connaissent et l’apprécient, underground, déroutant, voire dérangeant pour le public qui le découvre, BRIGADA FLORES MAGON ne laisse jamais indifférents celles et ceux qui croisent sa route.

La Brigada Flores Magon est née il y a dix ans, de la rencontre plus que probable entre différents individus issus de la scène alternative des 80’s et de jeunes anarchopunks parisiens. Groupe de punk rock militant, radicalement antifasciste et refusant tout compromis, la Brigada a très vite enchaîné de multiples concerts de soutien et autres fiestas punk solidaires dans tous les endroits où il est possible de brancher un ampli ! De Paris à Bordeaux, en passant par Rennes, Limoges, Berlin, Montréal, Genève, Milan, Rome, Barcelone, Prague, et même Santiago de Chile, ce sont près de 500 concerts que les Brigadistes ont désormais à leur actif, souvent aux côtés des groupes les plus dynamiques et les plus légendaires de la scène street punk : Angelic Upstarts, Red London, Los Fastidios, Stage Bottles, Opcio-k-95, Klasse Kriminale, Banda Bassotti, Jeunesse Apatride, Conflict, Oppressed, Inner Terrestrials, etc.
Le groupe a connu plusieurs line-up, Victor, l’un des membres historiques, vit désormais au Mexique ; Raymonde, l’ancienne bassiste, a repris du service dans Cartouche.
Depuis décembre 2003, Brigada est composé des cinq musiciens suivants, qui partagent, outre leur rage absolue, un penchant prononcé pour les sons lourds et saturés.

POURQUOI BRIGADA FLORES MAGON ?
Ricardo Flores Magon fut, aux côtés d’Emiliano Zapata et de Pancho Villa, l’un des pères spirituels, précurseur et grand activiste de la révolution mexicaine (1910).
Il marqua profondément l’un des grands courants du mouvement anarchiste : le communisme libertaire.
Fidèle à ses convictions, il fut l’un des premiers à dénoncer la dérive institutionnelle de cette révolution, n’hésitant pas à attaquer dans son journal "Regeneracion" les caciques du nouveau régime, coupables de brader à leur compte les concessions minières et pétrolifères aux compagnies américaines.
Il incarne encore aujourd’hui une certaine éthique révolutionnaire, honnête et sans compromis. Père de l’anti-impérialisme, il anima un soulèvement libertaire en 1911 en basse Californie. Arrêté, il sera finalement assassiné dans le pénitencier de Leavenworth aux États-Unis, le 22 novembre 1922.
Ses principaux textes ont été réédités aux éditions Spartacus en 2004.

BRIGADA FLORES MAGON se réjouit de la pérennité d’une scène française punk rock, redskin, bouillonnante, militante, antifasciste et libertaire, au sein de laquelle ses membres sont actifs au quotidien, non seulement sur scène, mais aussi en participant au journal “Barricata” et à son festival annuel, à la section RASH Paris (Red and Anarchist Skin Heads), et à l’organisation de nombreux concerts, manifs, projections, débats, etc.

La BRIGADA FLORES MAGON n’est pas qu’un groupe de punk rock de plus, c’est aussi et surtout le fer de lance d’un collectif d’activistes à l’origine d’une « scène » qui revendique une certaine conception de la vie, qui croit encore et toujours en des valeurs simples comme l’antifascisme, l’égalité sociale, la solidarité et la fraternité.

La fête oui, mais la lutte aussi !

Dimanche 8 août 2010 à 23:30

 

Repris du mot d'ordre zapatiste les origines du groupe Ya Basta ! remontent à 1993. La formation minimaliste -chant, guitare, basse et boite à rythmes- s'appelle Chiapas et laisse échapper des compos "rock alternatif". 
Les textes sont marqués par le contexte politique mexicain.

Très vite, le groupe s'enrichit d'un batteur et d'un trompettiste. Les nouveaux morceaux sont alors influencés par des groupes comme ND,Dileurs et les Neurones en Folie. C'est aussi l'époque des premiers concerts dans les squatts.

En 1995 changement de nom et d'orientation musicale. Le punk rock du début évolue vers le un style plus "ska-punk".
Les textes s'éloignent du mouvement zapatiste et mettent à jour l'engagement libertaire du groupe. Cette conscience politique conduira le groupe à jouer lors de l'occupation de la fac Tolbiac en 1995, à jouer aux 10 ans de REFLEX et en soutien à la CNT.

Divers changements de line up à partir de 1998 avec l'arrivée d'un trombone et d'un sax qui permet au groupe d'évoluer vers un style beaucoup plus ska.


L'enregistrement d'un
 split EP avec Action Directe en 1999 élargit l'audience du groupe au-delà de la Région Parisienne et participe à quelques compilations.

Sorti en janvier 2002, le premier album autoproduit "Lucha y Fiesta" est un mélange de rock,ska Two Tones et ska jamaïcain.
Plus que jamais, Ya Basta ! poursuit et réaffirme son engagement à travers une série de concerts de soutiens pour les FTP, Scalp, Rash et CNT.

Aujourd'hui la formation revendique son style musical : le Rock'n Ska militant.

Mardi 10 août 2010 à 22:51

 http://oi-generation.cowblog.fr/images/accueil2004.jpg

 

Chapitre premier
GÉNÈSE

Décembre 1999, fin d'année, fin de millénaire. Certains même annonçaient la fin du monde.
Et c'est aussi là, un peu plus au Sud, qu'un petit agité, émigré français de la ville lumière fraîchement débarqué en pays d'Oc, rencontra une bande de jeunes autochtones à la coiffure à l'irréprochabilité proportionnellement inverse à celle de leur moralité. Le Tintinmar avait laissé à la capitale ses bruyants camarades d'un groupe que l'on qualifiera de Punk puisque ça ne ressemblait à rien d'autre, si ce n'est à rien. Mais il avait emporté avec lui ses baguettes de bois, toujours prêtes à cogner. Alors à la peau de ses tambours de guerre s'allia l'acier, celui des quatres cordes de Niko, celui des poumons d'Abigail et d'Akli. Ne manquait à leur horde qu'une six-coups overdrivée, ce sera celle d'un nostalgique de ses tendres années électriques labellisées 80, soldat perdu correspondant local d'une brigade rojinegra parisienne. Le deal final entre ces jeunes gens et le gens un peu moins jeune se fera attablé au premier étage d'un restaurant de nourriture rapide, sans doute entraînés là par l'ingrate hérédité yankee de Abigail. Le recrutement du Bolchoï se clôtura donc par la signature du Nono, pour qui ce fut une bonne occasion de passer à autre chose que des journées assassinées à enrichir les producteurs de Gaillac perlé tout en reluquant de son balcon les jolies palestiniennes des barres d'Empalot.
Ce sera en janvier, dans un obscur studio souterrain, que se tramera le premier acte du complot de l'anti-France musicale.
En attendant, quelques uns iront goûter l'ivresse de la Belle Lutèce et de ses petites soeurs, se foutant royalement du flacon, d'autres prendront la poudre d'escampette option K-95 à Barcelone. L'apocalypse Do It Yourself.
Mais puisque certains annonçaient la fin du monde...

 

Chapitre second
CHAOS

Janvier 2000, début d'année, début de millénaire. Bref, début de pas grand-chose, continuité de tout, fin de rien. Et surtout pas de fin du monde, il a fallu faire avec.
Pas de fin du monde, mais ça n'empêcha pas nos cinq délinquants juvéniles et/ou séniles de se terrer, et pour longtemps, sous les rues de la ville, dans les dédales souterrains de bruyants studios de répétition.
Entre les quatres murs moquettés de bleu et constellés de pépites nasales, le groupe est à sa place et chacun est à son poste : Abi et Akli aux micros, Tintinmar aux tambours, Niko à la basse, Nono le Hool's à la guitare, la bière au goulot. Pour leur premier tapage vespéral ensemble, ils ont choisi du grand classique, un "My Way" skinhead, un "Louie Louie" sans cheveux : "Chaos" des 4-Skins, le texte translated en french by the Nono le Hool's. Les 3 heures d'occupation monnayée trépassent autour de la chanson des Prépuces. "Chaos" est le titre, "Chaos" est son interprétation. "Chaos" certes, mais pas "No Future". La machine est lancée, un downbound train sans chauffeur, et il semble bien dèjà que rien ne pourra l'arrêter. C'est l'histoire qui est en marche, la raïa ne pourra que rechausser les docs pour les semaines suivantes, et personne ne manquera car personne ne peut manquer. Personne ou presque : pour éviter que leurs voisins de studio n'accusent le Oi! band d'égorger d'innocents félidés durant les répétitions, Akli ne poursuivra pas l'expérience de chanteur, préférant dès lors jouer au poste de supporter d'abord à absynthe, ensuite à absence. Entre deux maux, on choisit le moindre : le gars Nono prendra, définitivement et par surprise, le "chant" masculin - de quoi utiliser sa salive à des activités autres que celle de tenter de rentrer dans le Panthéon des blagues Carambar. Mais ça sera aussi drôle…


A venir TRES prochainement (si ! si !) :
le chapitre troisième

UNDERGROUND

Extrait de leur site officiel : www.bolchoi.propagande.org

Mercredi 11 août 2010 à 0:05

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L'infanterie sauvage était un groupe oi! punk de la banlieue sud de Paris, originaire de Mennecy (91), formé entre 1981 et 1984.

Geno : (Chant) A là mort de l'Infanterie, il a tenu la guitare dans Colditz (avec Eric des Garçons Bouchers), puis il est devenu chanteur de Totenkopf (ancêtre de Légion 88).

Arnaud : (Basse) Il a formé Kromozom 4 avec plusieurs anciens de R.A.S. (Gaz et Taki), puis Maudits Systèmes.

Félus : (Batterie) Il a joué dans un groupe de punk appelé Robert Et Les Sécateurs (avec des anciens de Kremlin Kontingent et de Des Éléphants Mauves).

Mourad : (guitare) Aucune information.


Le 45 tours et tous les morceaux enregistrés témoignent d'une qualité musicale et d'une originalité rares à l'époque, et encore aujourd'hui. R.A.S était le seul groupe à faire concurrence à l'Infanterie Sauvage dans le domaine de la Oï ! Cette concurrence bon enfant donnera lieu à un album devenu maintenant mythique : A la Mémoire (avec comme titre entre autres 84).

Pour les rumeurs et tout autres hypothèses non fondée sur le groupe : L'Infanterie Sauvage était bel et bien un groupe Apolitique. Bien que le chanteur est eu des propos se rapprochant de ceux de l'extrême-droite et du nationalisme et qui déviera nettement dans ce mouvement, le groupe resta Apolitique. Ce sont ses même discours du chanteur qui créa la mort du groupe.

Mercredi 11 août 2010 à 0:10

 http://oi-generation.cowblog.fr/images/287221.jpg
Komintern Sect est un groupe de Punk/Oi! orléanais qui a sévi entre les années 1980 et 1986.


* Ils chantent d'abord des textes festifs exprimant une camaraderie grégaire, dont les titres sont très explicites : "Unis par le vin", "Toujours le premier" ou "Plus fort que tout".
* Ils se défoulent également sur des textes plus humoristiques comme "Maurice" ou "23 minutes en enfer".
* Enfin, ils ont des textes plus politiques, mais pas spécialement datés et surtout pas relatifs aux années 80, comme "Barcelone 1936" ou "Guérilla Urbaine".
* Si au premier abord les paroles de "France" ou "Barcelone 1936", qui évoque la guerre d'Espagne du point de vue franquiste, pourraient faire penser à un discours d'extrême droite, d'autres comme "Carte du Parti" sont clairement antifascistes. Le groupe joue la carte de la provocation, ce qui est assez courant au début des années 80 dans la droite ligne des Sex Pistols, comme avec la chanson "Sonia". Enfin, le milieu punk dans lequel évolue le groupe ne peut pas être soupçonné de sympathie pour l'extrême droite.


La scansion de ces textes se fait sur un mode braillard digne des meilleurs groupes skinheads, mais sur une coloration rouge très marquée. La particularité de ce groupe réside surtout dans l'extrême audibilité des textes. Le style est très punk rock primitif avec des rifs dépouillés, l'intro plus élaborée de "Barcelone 1936" étant assez entraînante.

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