Oi-Generation

Oi! Generation

Mercredi 11 août 2010 à 22:21

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The Godfather of Ska, Laurel Aitken fait partie, au même titre que Desmond Dekker et Prince Buster, de cette vague d'artistes jamaïcains qui se sont consacrés à la musique ska. A plus de 70 ans, Laurel continue ses périples scéniques et marque une longévité soutenue et sans faille dans le circuit. Ce Cubain, né en 1927, émigre à l'âge de onze ans en Jamaïque (West Kingston). Il commence sa carrière musicale dès les années 40 avec des chansons dans le style Nat King Cole. Très vite, il est passionné par tous les sons de calypso, mento, soul et R&B. Il commence à travailler sa propre musique, chantant, dansant, et sort ses premiers singles dans les années 50. 1958, il fait sensation avec « Little Sheila » et « Boogie in my bones » (sur un jeune label en pleine explosion, Island Records). En 60, il quitte la Jamaïque et s'installe à Londres où il constitue la première communauté jamaïcaine, non loin de Brixton. Il se met à travailler avec Melodisc (qui crée très vite le nouveau label Blue Beat) et produit plusieurs disques toujours dans la même lignée ska, rocksteady et même reggae. Il intégrera aussi Emi, Ska Beat, Direct Records... Pendant cette période, il produit quelques standards incontournables comme « Jesse James », « It's too late » ou « Pussy Price ». Il est le seul artiste jamaïcain qui parvient à tourner en Angleterre. Fin des années 70, le 2-Tone explose emmené par Laurel Aitken et Prince Buster. Laurel tourne assidûment avec The English Beat, Secret Affair (...) ; sa carrière est relancée. On lui doit à cette époque le très connu « Rudi Got Married ». A la fin du 2-Tone, il croit fermement en l'avenir de la musique ska et s'associe aux Potato 5, avec lesquels il sortira albums et singles. On le voit aussi à l'écran dans « Absolute Beginners ». 2000, Laurel Aitken est toujours présent sur les scènes et dans les bacs. Tournant un peu partout en Europe et ailleurs, collaborant avec divers artistes ska, comme The Busters, The Toasters ou encore les Japonais de Ska Flames. Considéré comme « The Godfather Of Ska », il demeure un artiste demandé et talentueux qu'aucun rude boy et rude girl ne voudrait rater sur scène ! Même si ces concerts sont toujours un peu rapides et qu'on reste un peu trop sur sa faim ! ! !

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